Les organismes de crédit demandent toujours à leurs clients d’assurer leurs emprunts. Il s’agit d’un moyen de garantir le remboursement mensuel en cas d’éventuels risques. Ces derniers sont nombreux et varient selon le cas de chaque emprunteur.
Pour couvrir le risque de décès de l’emprunteur
Les risques couverts par les assureurs sont nombreux. Le décès de l’emprunteur en fait partie. L’assurance qui correspond à cette situation s’appelle « garantie décès ». Celle-ci permet la continuité du remboursement. La société de cautionnement l’assume à la place des héritiers légaux ou légataires. Elle se voit obligée de payer, à la place de son client, la somme totale de son dû si le type d’emprunt est individuel. Dans le cas où il est commun, le montant à rembourser dépend de la part affectée à la personne décédée. En revanche, la garantie décès est régie par un dispositif légal. Elle n’est pas accordée à l’emprunteur si celui-ci a plus de 65 ans. Dans ce cas, le refus ou l’acceptation de la demande des clients âgés relèvent de la décision des organismes de crédit. Ces derniers se montrent très prudents. Ils tiennent compte de ce dont disposent leurs clients âgés pour payer leur dette en cas de décès.
Pour une éventuelle invalidité ou incapacité de travail
Il existe plusieurs types d’assurance permettant de couvrir le remboursement en cas d’incapacité de travail de l’emprunteur. La garantie perte totale et irréversible d’autonomie ou PTIA est obligatoire dans cette circonstance. L’assureur va en effet prendre toute la responsabilité suite à un constat fait par la sécurité sociale. Cette dernière certifie clairement que l’emprunteur n’est plus capable de travailler. Il a besoin d’une personne tierce pour l’accompagner à cause de son invalidité. Il en est de même pour l’invalidité permanente totale ou IPT. Celle-ci n’entre pas toutefois en jeu si l’emprunteur a plus de 65 ans. Elle est en quelque sorte conditionnée, tout comme l’IPP ou l’invalidité permanente partielle qui est à raison de 33 % à 66 %. Il y a également l’ITT ou incapacité temporaire de travail. Il s’agit d’une garantie qui intervient à la suite d’un éventuel accident. La sécurité sociale constatera le fait que l’emprunteur ne peut pas travailler dans un délai déterminé.
Pour couvrir l’emprunteur en cas de perte d’emploi
La garantie perte d’emploi permet la continuité du remboursement mensuel. L’assureur va en effet poursuivre le paiement des échéances mensuelles. Il ne le fait pas toutefois qu’à condition que son client bénéficie d’une indemnité de la part de Pôle Emploi. D’autres paramètres sont à considérer pour l’application de cette assurance. L’ancienneté, l’âge et le délai de chômage en font partie. Les travailleurs exerçant des professions libres ne bénéficieront donc pas de cette garantie. Ils ne sont pas indemnisés par le Pôle Emploi alors que c’est une des conditions exigées. Seulement les emprunteurs travaillant dans le secteur formel pourront en effet profiter d’une assurance de perte d’emploi. Ils se réjouiront de cette faveur jusqu’à l’âge de 55 ans. Au-delà de cette limite, l’assureur a le droit de refuser le remboursement.